Mon expérience en tant que jeune étudiante au Maroc
- Wafae El Hadrati
- 16 mars 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 avr. 2019

C’est comme si c’était hier !
Je me rappelle toujours de ce moment où j'ai vu mon nom au milieu de cette liste, il était tellement bas que j’avais presque perdu espoir de m’y retrouver. C’est bon mon sort était désormais scellé !
Après le bac, j’ai intégré l’Ecole supérieure de commerce et informatique de Rabat en 2014, où j’ai obtenu ma licence en commerce et gestion. J’ai ensuite pris la décision de quitter la maison de mes parents et de quitter Rabat ma ville natale pour compléter ma formation avec un master à l’Université Privée de Marrakech.
Me voici pour la première fois à l’Université Privée de Marrakech, cette université dont j’avais tellement entendu parler, entre des dizaines d’universités éparpillées partout au Maroc il a fallu que j’atterrisse à Marrakech; l’eldorado marocain.
Je ne savais toujours pas ce qui m’attendait, enfin j’ai ce que j’ai toujours rêvé d’avoir de l'INDEPENDANCE, Ah, ce mot qui m’inspirait tellement de bonnes choses mais qui m’a réservé tellement de surprises.
La vie au campus universitaire, représentait un vrai challenge pour moi qui était à la fois la gestion de mes études et les tâches ménagères que je n’avais pas l’habitude d’effectuer mais petit à petit je me suis habituée. Résider au logement universitaire permet de développer un vrai lien social entre les étudiants, notamment à travers l’esprit de partage, ainsi que le soutien moral et émotionnel, nos soirées autour d’une table de Monopoly, jeux de cartes dont je me souviendrai à vie.
Ah ! Sans oublier ces premiers résultats, je n’oublierai jamais à côté de mon nom le mot RATTRAPAGE, je n’ai pas cru mes yeux, je n’ai pas arrêté d’actualiser la page. Mais après plusieurs tentatives, les résultats restaient IDEM. Mais comme aux échecs, il n’y a pas que le noir, mes cases blanches étaient juste devant moi, il fallait juste les voir. Finalement ce n’était pas si sorcier, il fallait juste travailler d'avantage.
Je ne savais même pas de quoi mon corps/cerveau étaient capable ! Pour percer dans mes études, j'ai du apprendre à enchaîner.
Vu le grand nombre de professeurs et leurs différents méthodologies on s'est adaptés à chacune de ces pédagogies.
C’est bien dommage qu’on ait raté autant de conférences, mais on n’échappait pas au compte rendu pour justifier notre présence. lol
Entre tout cela l’examen reste l’épreuve la plus dure. Le temps s'écoulait si vite, remplir cette grande double feuille toute blanche semblait digne d'un film de Mission Impossible. :D
Juste en face de l'UPM on retrouvait le Food truck de Mr Aziz qui nous préparait ses fameux plats au goût unique.
Pour s’évader nous avons souvent recours au petit village, pour déguster en toute tranquillité des beignets à l’ancienne. -Miam-
Malgré la distance qui nous séparait de la ville de Marrakech, on n’hésitait pas à s’y rendre, se balader dans les ruelles de Jamaa el-fna, faire du shopping à Guéliz $$$, déguster un verre de thé au bord du lac de Lalla Takerkoust, faire du quad à la palmeraie, vivre des aventures à couper le souffle aux Terres d’Amanar … Ces souvenirs resteront à jamais gravés dans mon cœur.
Tout cela n’aurait pas eu de gout si nous n’avions pas sali nos souliers en attendant ces moyens de transport qui mettent une éternité avant d’arriver, si nous n’avions pas raté le train maintes fois, si nous n’avions pas galéré avec nos gros bagages lourds pour rentrer chez nous , si le campus universitaire n’était pas devenu notre deuxième maison, si ‘’Mr Mourad ‘’, le chef de la sécurité n’était pas toujours à l’écoute et n’hésitait pas à nous donner conseil.
Je parle de tout ça avec une touche d'humour mais avec la larme à l’œil car dans quelques mois, mon études toucheront à leur FIN.
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